🌿 Info sur Phyto-info: team Petit Robert ou team Larousse ?

Les éléments graphiques ont une place importante dans Phyto-info, surtout pour arriver à une bonne lisibilité et compréhension des infos. Seulement voilà, alors que je m’apprêtais à utiliser le mot “icône” avec un chapeau, un doute affreux m’assaille… y-a t-il vraiment un chapeau sur le “o” dans le contexte informatique ? Serais-je en train de confondre avec, par exemple, l’icône du rock ?

Bonjour, moi c’est sylvie, passionnée depuis longtemps par les plantes et leurs vertus, je suis juste un brin curieuse sur tous les bienfaits qu’elles peuvent nous apporter.

Armée de mon dico en ligne, j’ouvre le Larousse qui me confirme le chapeau et le genre: une icône. Tout va bien mes doutes s’effacent. Seulement voilà, j’aime bien avoir une deuxième opinion. Alors j’ouvre le Petit Robert, et là… catastrophe, non seulement celui-ci clame haut et fort que c’est un nom masculin, mais en plus il n’y a pas de chapeau: un icone.

• Une icône: “Symbole graphique affiché sur l’écran d’un ordinateur et correspondant, au sein d’un logiciel, à l’exécution d’une tâche particulière” (Larousse).
• Un icone: “Élément graphique, pictogramme qui représente à l’écran un fichier, un logiciel, une commande, etc. Cliquer sur un icone” (Petit Robert).

Et ça se dit linguiste !

Heu… ça c’était dans une autre vie ! Mais quand même, mettons les choses bien au clair, parce que je ne voudrais pas me faire pointer du doigt. Comme les deux usages sont à priori corrects, moi j’opterais plutôt pour la version féminine. Voilà c’est dit, je suis team Larousse.
En complément d’information, L’Académie Française est d’accord avec moi puisqu’elle préconise l’abandon de la version masculine sans chapeau.

Alors pourquoi des icônes dans Phyto-info ?

Une icône sert avant tout à simplifier des explications trop longues dans une place impartie souvent trop petite, mais pas seulement, l’icône sert aussi à faire ressortir en un seul coup d’œil les éléments importants. Alors plutôt que de partir dans de longs discours pour expliquer comment utiliser, par exemple, l’achillée millefeuille en cas de problèmes de peau, on remplace les mots par des éléments graphiques.

L’achillée millefeuille peut aider en cas de dermatoses, voici quelques grand noms qui la recommandent:

• Fleurentin, J., & Hayon, J.-C. (2018). Du bon usage des plantes qui soignent [p. 353, “affections dermatologiques”]. Editions Ouest-France.
• Lorrain, E. (2019). Grand manuel de phytothérapie [p. 90, “affections dermatologiques”]. Dunod.
• Minker, C. (2015). 200 plantes qui guérissent [p. 12, “affections de la peau”]. Larousse.
• Valnet, J. (2001). La phytothérapie : se soigner par les plantes [p. 112, “inflammations de la peau”]. Editions Vigot.

Vous allez me dire, c’est bien beau de savoir que l’achillée peut aider en cas de dermatoses, ce qu’on aimerait savoir c’est comment l’utiliser. Et je suis bien d’accord.

Alors au lieu de partir dans des explications du style utilisez les sommités fleuries fraîches ou sèches de l’achillée millefeuile en infusion et appliquez cette infusion à même la peau en externe ou bien utilisez un macérât huileux préalablement préparé avec les sommités fleuries de l’achillée millefeuille que vous aurez fait sécher dans un endroit sec et bien ventilé également en externe à même la peau [respiration], on utilise des icônes pour une représentation claire mais surtout plus succincte.

infusion + sommité fleurie + fraîche ou sèche + utilisation en externe

macérât huileux + sommité fleurie + sèche + utilisation en externe

Si vous avez des questions ou des suggestions, n’hésitez surtout pas à me contacter.

A très bientôt pour la prochaine infolettre de Phyto-info
sylvie